dimanche 29 mars 2009

De Bogota a Panama City


(les photos ne sont pas de moi)

Bogota, peut etre la plus sure et la plus agreable des capitales d amerique du sud.
Ca peut paraitre surprenant, mais elle est a l antipode de ce qu on peut imaginer quand on y est jamais alle. Certes, certains quartiers sont certainement a eviter, mais son centre ville et ses alentours sont "safe".
Et maintenant qu on a quitte la Colombie, on peut le dire, ce pays a les habitants les plus aimables, les plus chaleureux et les plus sympatiques du continent.
Nous sommes arrives la bas en bus avec beaucoup de retard et donc malheureusement de nuit. On aime pas trop ca quand on est pas trop sur de la securite d une ville. Donc pour la premiere fois on a decide de prendre un taxi. Apres avoir passe un dispositif de securite, ce dernier nous a mene jusqu a l hotel que nous voulions, et meme a cette heure ci il restait de la place!
Le lendemain et les jours qui ont precede notre vol Bogota-Panama City, nous avons pu decouvrir cette ville a taille humaine (malgre ses millions d habitants), ses arteres pietonnes, son bus way (Nantes peut vraiment, mais alors vraiment aller se coucher... et oublier que notre ville a tout invente), ses habitants aimables (ca change de certains coins). Mais aussi sa pluie chaque jour pendant 1 heure.
Nous avons pu voir la Plaza Bolivar et le palais Presidentiel. Sur cette meme place, nous a ete rappele que la Colombie est en lutte interne, puisque pres de 500 personnes (en famille s il vous plait) dorment sur cette place. Il s agit de paysans SDF, deplaces par les combats avec les FARC. Nous avions reserve nos billets d avion le dimanche en prevision du match Colombie-Bolivie prevue le samedi(eliminatoires pour la coupe du monde 2010). Seulement, dans la semaine on nous a certifie que le match etait finalement le dimanche. Puis le samedi matin, la ville etait remplie de Colombiens avec le maillot de l equipe nationale. On a donc prevue de se rendre au stade suffisament tot pour acheter les billets les moins chers (20 000 pesos, soit 9 dollars). Arrives 3h avant le match (match a 19h30), les billets les moins chers avaient deja ete vendus. Si on avait su que le match etait le samedi, on aurait pu acheter un billet bon marche en ville (ouvert jusqu au vendredi). Malgre tout, on a decide de voir le marche noir, maxi 25 000 pesos (on pensait que les prix chuteraient au debut du match). La ferveur, l ambiance augementait notre envie d entrer dans le stade. Et puis la presence du capitaine de la selection, Mario yepes, etait un atout de plus. Ce dernier, pendant toute la semaine, a ete a la une des medias. Il est une veritable idole ici avec Falcao (attaquant de River Plate).
On a vite compris qu il faudrait oublier le marche noir, les prix atteignant des sommets. Quant aux places qui restaient, le prix etait aussi de folie.
Seul espoir : approcher Yepes au moment de son entree dans le stade pour luid emander des tickets en luid isant qu on venait de Nantes et blablablablabla. Que du blablablablabla qu on a repete a des officiels pendant notre quete d une inesperee accreditation. Une journaliste Colombienne, a qui on a egalemet raconte notre blablabla, a ete geniale. Elle n a certes pas pu nous recuprer un sesame. Mais elle s est demene, faisant le tour du stade a la quete de billets bon marche, en demandant a d autres journalistes, a des officiels. Elle a du nous tourner pendant 30 minutes. Et comble de sa gentillesse, elle a ete jusqu a nous raccompagner a notre arret de bus lorsqu on s ets decide a partir.
Entre temps, la mission etait d etre a l endroit qu il fallait lorsque les bus entreraient. Le stade est situe le long d uen route (d une autoroute??) d une 10aine de voies en incluant le bus way. Lorsque le car Bolivien est arrive, la circulation a ete stoppee avec des voitures de police autour. Assez impressionant. Mais pas autant que le bus Colombien. On savait que la ferveur pour le selection nationale n etait plus a prouver, mais la... on va dire que les mots manquent... Je suis content d avoir vecu ca. Evidemment, il a ete difficile de se faire remarquer par Mario Yepes :D
C est dehors que nous avons entendons les hymnes et la ferveur du stade. Et c est dans un snack que nous avons suivi le match... pas mal non plus !
Colombia 2 - 0 Bolivia
L Argentine et Messi atomisent le Venezuela 4 a 0 et la Colombie revient dans la course, avant le match capital a Caracas mercredi!
Coup de coeur donc pour Bogota et ses habitants. Prets a tout pour vous aider, faire connaissance.
Par contre, dommage de finir sur une note negative, mais socialement c est moche. Des tres tres riches, et des tres tres tres pauvres. Au niveau pauvrete j ai eu l occasion de voir des trucs pas rigolos dans les pays precedents, mais la ca a parfois ete dur. Pas rigolo de voir une famille bouffer a meme la poubelle, voir des mecs degueulasses crever vraiment de faim. Tout ca au pied des buildings et dans l ignorance totale.
Puis vint le dimanche matin et notre vol pour Panama.
Nous aurions prefere continuer le voyage en bus. Mais la frontiere entre les 2 pays est une des plus dangereuses du monde. Le Derrien est une region du Panama controlee par les narcotrafiquants qui tirent sans sommation. Nous aurions pu prendre un bateau, mais des raisons financieres et de timing nous en ont empeche.
Nous quittions donc l ambiance humaine des gares routieres pour l ambiance policee de l aeroport. Ce fut le voyage le plus difficile depuis 2 mois, tout simplement car nous n avons failli pas decoller.
On a regrette les relations humaines et le bon sens des gares routieres. Il a suffi que l on retrouve un aeroport, ses uniformes, ses sourires commerciales et surtout ses administrations debiles.
L info de la journee : vous avez le droit d avoir peur de traverser le Derrien en bus. Mais vous n avez pas le droit de prendre un aller simple pour le Panama. Et puis bien sur, on ne vous previent pas au moment de l achat.
Le Panama est un de ces pays, et finalement c est son droit, qui exige une preuve que vous ne passerez pas plus de 60 jours sur son territoire a moins d un visa special (dommage pour l economie!). Soit, on l accepte.
Mais le plus crispant dans la situation fut le comportement de l agence Avianca (le air france local). A l heure ou je vous ecris, je viens de rencontrer un Japonais qui a fait le meme vol aujourdhui avec la meme compagnie, un peu plus tot dans la matinee. Il n a eu aucun probleme.
L espece de pute (premier gros mot de ce blog) qui etait chargee d enregistrer nos bagages a ete le type meme de la "morue-qui-veut-faire-chier". Ines, Luna, desole pour ces mots que vous ne devriez pas lire, mais j ai pas trouve de synonymes! Cette personne chargee de nous servir, de trouver une solution a pris un malin plaisir a faire trainer les choses et a nous sourier niaisement. Meme en France a la Poste ou a la Mairie on n en trouve plus des comme ca! Au passage, je me susi etonne et j ai pu voir que j ai fait pas mal de progres en espagnol!
L heure tournait, on a finalement passe un marche : on a achete un billet de retour Panama-Bogota, que l on se ferait rembourser a Panama City dans une agence du centre ville.
Finalement, les choses rentraient dans l ordre et on a pu embarquer. Au passage, tete en l air que je peux etre, j avais zappe de mettre mon couteau suisse en soute. Et donc, direction poubelle au boarding.
Notre arrivee en amerique centrale a ete grandiose. Nous avons pu observer Panama City, sa baie, ses gratte-ciel (et oui j ai hallucine), et ses enormes cargos qui attendent d acceder au famaux Canal de Panama (pour la petite histoire, chaque bateau, pour l emprunter, paye uen taxe selon son poids. C est un bateau francais qui detient le record. Et pour la plus petite taxe, c est un anglais qui a paye 0.28 dollars pour le traverser a la nage!).
A notre arrivee a l aeroport, nous decidons de prendre unc ollectivo (minibus) pour rejoindre le quartier Casco Viejo. Le minibus traverse des quartiers ultra riches pour deposer des clients dans des hotels de luxe. Une des clientes exigea de payer 10 dollars au lieu de 11 (11 etant vraiment le prix). Avant d aller prendre sa chambre a 300 dollars la nuit. Le chauffeur, paye 30 dollars la journee (entre 20 et 25 euros pour plus de 10 heures de boulot) apprecia... on a pu verifier que l expression "fuck you" etait universelle...
Puis nous sortimes des quartiers chics, longeames des bidonvilles (la vue etait saisissante avec les bidonvilles au premier plan et les buildings au second...). On arrive dans un quartier "normal". Le chauffeur nous parle d un hotel plutot bon marche. On descend la. Mais l hotel n etait finalement pas bon marche... loin de ce qu il nous avait parle comme prix.
On a donc decide d aller au quartier qu on souhaitait en premier. Par bus plutot que par taxi, pour le cout evidemment. Par un concours de circonstances, et peut etre trop d optimisme, on est descendu trop tot. 2km environ nous separaient de Casco Viejo. Peu conscient que nous entrions dans und es quartiers les plus dangereux de la ville, on a commence a marcher. A faire quelques hotels. On a vite compris que nous etions dans des hotels "a l heure"... Armes de notre plan Lonely Planet, nous avons continue notre route. Petit a petit, il nous a bien semble reconnaitre le Bronx ou son sosie... rien a voir avec le quartier deja craignos a Lima. C etait la misere, la violence qui puait a plein nez. Les immeubles delabres remplies de familles miserables.
Des mecs a cicatrices sur les trottoirs a se demander ce qu on foutait la (ou alors ils voulaient nous demander notre facebook...). Au bout de 200 metres, un flic nous a chope. Nous a explique ce qu on avait deja pressenti. Une voiture de police est arrive et on nous a fait monter dedans. Et on nous a mene a Casco Viejo (taxi gratuit avec air climatise). C est en nage (finies les temperatures clementes des montagnes a Bogota) qu on a cherche un hotel. On a finalement trouve une auberge de jeunesse. Ca faisait bien longtemps qu on avait pas vu de touristes, et c est plutot agreable d echanger des experiences de voyage avec d autres backpackers.
Il est minuit passe, la nuit est tombee depuis quelques heures. En face de Casco Viejo scintillent les gratte-ciel.

mercredi 25 mars 2009

Colombie, de Pasto a Armenia



Apres avoir passe 2 jours a Quito ou la vieille ville est magnifique et tres bien mise en valeur, nous avons rallie la Colombie.
On a tout de suite pu voir que la Colombie est un pays en guerre, avec un front militaire interne.
Au poste de frontiere, le ton est donne avec les affiches promettant des sommes d argent pour des infos ou la capture de FARC dont les visages et noms sont affiches. La situation s est ameliore ces dernieres annees, mais il ne faut oublier qu en 2007, la Colombie a connu 17000 homicides. La lutte contre les narcotrafiquants se fait enormemment ressentir. Dans la rue, les bus et les commerces, des autocollants, des affiches encouragent la delation avec un numero special. Des clips passent a la tele pour encourager le soutien aux otages (plusieurs millers encore, pour la plupart uniquement economiques).
A propos de tele et dans un registre plus leger, profitant d avoir la tele dans l hotel a Armenia, nous avons commence a regarder "Nemo" en espagnol. Nous n avons pas pu regarder jusqu au bout tellement la pub est insupportable : coupures de pub toutes les 10 minutes et pub pour les programmes a venir pendant le film (ca prend une partie de l image est el son est occulte). Bref, retournons a nos moutons.
Le nombre de militaires dans les rues est impressionant. Apres avoir rempli les conditions necessaires a la frontiere, un bus nous a mene jusqu a Pasto. Cette ville n a pas vraiment d interet, excepte son volcan et la lagune a 25km. Pasto est souvent l objet de blagues cyniques en Colombie : cette ville n a jamais eu la vie facile avec son climat difficile et surtout les caprices de son volcan. Pour une des premieres fois du voyage, la ville ne nous semble pas tres securisee, et nous evitons de nous ecarter trop de notre hotel.
La laguna de la Cocha est un grand lac avec une ile au milieu, et surtout un petit village magnifique d ou partent les petits bateaux excursionnistes. Des militaires sont encore presents, et on apprend qu une poche de FARC est situee dans les montagnes a 15 km.
Le soir, depart a 21h pour Armenia. On sait que cette ville de 250 000 habitants a encore moins d interet en elle meme que Pasto, mais c est un bon point d attache pour aller voir les plantations de cafe. Ce n est pas par hasard si cette region est nommee la "Zona Cafetera".
Mais avant d arriver dans cette ville moche, il faut le dire, un trajet de 13h en bus nous a permis d apprecier la nuit sur les routes Colombiennes. Sans mentir, tous les 10 km presence d un commissariat. Notre bus a ete controle a 3 reprises, avec fouille des occupants et des sacs. Les militaires cherchaient de la drogue, des armes et des produits de contrebande provenant d Equateur (thon, et autres aliments dont je n ai pas compris la signification). Signalons egalement le talent de pilote de rallye des chauffeurs Colombiens. On avait deja eu du lourd dans les pays precedents, mais la c est du tres tres lourd... Ici doubler dans les virages, foncer dans les villes est uns port national.
A notre arrivee a Armenia vers 10h (avec entre temps une bagarre entre le chauffeur et un passager), nous trouvons un hotel bon marche dans le petit centre, et il nous est conseille d eviter de s aventurer au dela de quelques rues. Apres la nuit blanche dans le bus, j ai dormi jusqu a 17h.
Aujourdhui, nous prenons a un minibus pour aller a Pueblo Tapao, porte d entree du Parc National du Cafe.
Demain, route vers Bogota.

samedi 21 mars 2009

Puerto Lopez, Equateur











Un des nombreux vendeurs de boisson ambulants



Retour de peche. Pour le plus grand bonheur des mouettes




Le chemin entre le bateau et le camion est l occasion ou jamais pour les oiseaux de piquer du poisson


Ici on peche la crevette...




... et le poisson












Situe sur la cote pacifique a 50 km de Montanita, Puerto Lopez ne fut qu une etape a la journee avant de prendre un car pour Quito.
Ce village de pecheurs fait partie de la ruta del sol.

vendredi 20 mars 2009

Trek, Montanita



La superette, et la traditionnelle grille




Demunis, mais pas desunis


Notre lieu de barbotage



jeudi 19 mars 2009

Montanita, le trek




Histoire de changer de la plage (bien que l eau du pacifique soit comment dire excellente), on avait decide de faire un petit tour dans les environs.
Vers 10h, apres avoir fini notre petit dej a 1 dollar (salade de pasteque, ananas et banane + pain grille + cafe + jus de fruit maison), on est parti sur la "ruta del sol". Apres avoir croise un enorme rat ecrase sur la route (machoire deplacee, ca aurait pu faire un tableau de Picasso), nous sommes arrive a Olon apres 5km. Le soleil tapait deja et on peut dire que c etait le cagnard (une bonne preparation pour la canicule qui s annonce en France cet ete). Nous avons vu un paneau annonce des cascades. Decision fut prise de suivre le chemin indique. Ce que nous ne savions pas c est que cette randonnee allait durer 7 a 8h, et les temperatures atteindre des sommets. En fait, pour rallier les cascades ("las cascadas de alex"), nous nous sommes progressivement enfonce dans la "selva", la savanne locale.
Sur le chemin nous n avons traverse qu un seul village (6 ou 7 maisons quoi). Heureusement dans l un deux habitait un pepe qui vendait du coca. Nous n avions rien a manger, et force est de reconnaitre que le coca donne de la force.
Au bout d une heure de marche, nous avons atteint un ruisseau dont l eau claire filait entre les galets. Il n etait pas bien epais, heureusement car nous avons du le traverser a plusieurs reprises pour suivre le chemin. Son eau claire et rafraichissante nous a permis de souffler un peu.
Au bout de 15 km de marche ni plus ni moins, nous avons tteint quelques cases de ce quis avera etre un hotel en pleine savane. Le maitre des lieux nous a explique que la cascade etait a 5 minutes mais qu elle etait privee... et le droit d entree a 4 dollars (une petite fortun tout de meme)...
La question fut "faut il depenser 4 dollars pour se baigner dans une cascade?"
On s est finalement dit qu on avait qu une vie et qu il aurait ete dommage de ne pas s accorder ce plaisir apres 15 kn de marche...
L Equatorien nous mena jusqu a la "piscine", un chemin qui dura 5 minutes durant lesquelles il nous donna des informations sur des plantes et des insectes que nous croisames.
La piscine etait sympa, mais nous eumes la crainte d infections etant donne que l eau ne semblait se renouveler.
Nous sommes restes quelques minutes (cheres les minutes). Par securite, nous avons prefere se raffrichir au ruisseau. En descendant la cascade, grosse frayeur : j apercois un tourbillon d une centaine de moustiques. Et ces cons me foncent dessus! Je sprint en me debattant. Miracle, au bout de quelques metres ces parasites me lachent!
On se ravitaille en eau a une case puis on file. En longeant le ruisseau, on tombe sur une femme et son enfant en train d abreuver un cheval et de faire secher le linge fraichement nettoye. On file quelques crayons au gamin (les crayons sont habituellement reserves pour le pourboire qu on donne aux gpetits qui nous conseillent des hotels) et on continue notre route.
On trouve un bout du ruisseau suffisement epais pour pouvoir s allonger dedans. C est le bonheur. L eau n est ni froide ni chaude. Elle est tellement claire qu on en boirait. Et il y a assez de courant pour eviter les infections d eau stagnante.
Je reste allonge dans l eau, sur les galets, a ecouter les bruits de la savane pendant de longues minutes.
Puis est venu le moment ou l esprit (oui je parle de moi a la troisieme personne) s est rendu compte qu il fallait faire les 15 km inverses...
A donc debute une longue marche, qui s est transforme en calvaire. Sur les 7 ou 5 derniers kilometres je n avais plus de pieds ni de jambes. Torture par la douleur j etais oblige de marcher tel un Yohan Diniz aux JO de marche a pied.
Arrives vers 17 ou 18h a l hotel, on devait vraiment avoir une degaine de fou vu l hilarite de l assemblee. J ai pose mon sac et je me suis precipite comme j ai pu vers la plage!

Montanita, playa y mojitos






C est dans la nuit de dimanche a lundi que nous avons quitte Huanchaco et le Perou. trajets en car pour arriver lundi soir a Montanita, sur la cote pacifique de l Equateur.
Sur la route, j ai pu admirer les plantations de bananiers a perte de vue. J ai egalement failli me faire voler mon sac dans un car : c est ens ortant du sommeil que j ai vu une main descendre innocemment sur monsac, puis remonter aussitot lorsque j ai emerge. Heureusement que je me suis reveille a ce moment la. Anthony, quant a lui, a eu moins de chance puisqu il s est fait voler son appareil photo dans un des cars qui nous a mene jusqu a Montanita.

Montanite est un village, a la base de pecheurs. Mais son charme a fait qu il a ete investie par les routards du monde entier. Les prix s en ressentent. On a malgre tout reussi a trouver uen chambre a 5 dollars, meme si ca reste plus onereux qu auparavant.
Les temperatures montent. Le ciel alterne entre couvert et lourd, et ensolleile.

Les rues sont en sable, les batiments pour la plupart en bambou, les bars et restos jonglent avec leur imagination question deco, et la plage est au bout de l allee. Le paradis pour pas mal de backpackers qui y ont finalement pose leur sac depuis quelques annees...

dimanche 15 mars 2009

Environnement

Au moment de quitter l amerique du sud pour l Equateur et l amerique centrale, j ai decide non pas de faire un bilan, mais de revenir sur un point qui m a grandement effraye. Je ne me suis globalement jamais senti en danger physique - il faut dire que je n ai pas pris le soin de visiter les favelas de Buenos Aires (sic) - mais il y a quelque chose qui m a ecoeure dans le comportement des sud americains. Quelque chose dont il faut l avouer les pays les plus riches sont aujourdhui globalement conscients. Il s agit vous l aurez compris de l environnement et de l attention qu on y prete, ou qu on veut bien y preter parfois.
Dans les comportements envers l environnement, il faut differencier celui du grand public, des citoyens, et celui des industries. Bien qu a mon avis les entreprises privees comme publics meriteraient en premier un grand coup de pied au cul, celui qui m interesse ici est celui des citoyens.

Sur la photo plus haut, l instant est un bout d apres midi au bord du lac Titicaca. L endroit est franchement paradisiaque, et qui plus est porte par des siecles d histoire. Malgre tout, la berge du lac est souillee de dechets : principalement des bris de verre de bouteilles de biere, et tout ce que vous pouvez trouver chez Castorama. Combien de fois dans la rue j ai vu des gens jeter leur emballage, leur bouteille en plastique. Les auteurs de ces gestes ne sont absolument pas les touristes. Ces derniers seraient plutot les seuls conscients sur le territoire de l enjeu.
Ce sont bien les locaux qui envahissent leurs bords de route de dechets divers. Qui laissent allumes les magasins la nuit.

Pourquoi les sud americains font ils si peu attention a la pollution? la principale reponse serait peut etre que l environnement est malheureusement loin de leurs priorites. Ceci du a des questions sociales et economiques. Pourtant la question de l environnement et du developpement durable n est a mon avis pas une question de petit bourgeois occidental.
Puisque l argent est (naturellement) la priorite des pays en voie de developpement, je me rejouis que le dechet puisse etre source de revenu. Dans ce qu on peut appeler "un mal incontournable pour un bien" : a Buenos Aires, a la nuit tombante, les habitants des favelas envahissaient les trottoirs de la megalopole pour trier les dechets des urbains. Pour ensuite les revendre. Je n ai malheureusement pas retrouver ces habitudes dans les autres pays. Le Paraguay et la Bolivie furent au summum de l ecoeurant : decharges a ciel ouvert, aucune poubelle dans les rues.
Au Perou, il n y a pas d eboueurs municipaux. Mais des initiatives privee et individuelle s occupent de collecter a domicile les ordures. Des hommes, accessorises de velos customises en benne a ordure (pas eu le reflex de la photo!) signalent leur presence dans la rue par un "pouet pouet" sortant de la sonette de leur velo. Ils recuperent des matelas, bouteilles et autres pour ensuite les revendre.

On voit que la solution reside dans le "gagnant gagnant". Un citoyen se deleste d un dechet pendant qu un autre en profite pour elargir son revenu. Et le dechet ne finit pas a l entree de la ville ou dans la caniveau, ou il mettra plusieurs centaines d annees a disparaitre.
Je me suis etonne qu aucune entreprise privee n ait encore decide d investir le terrain de la recuperation de dechets, surtout en Bolivie et au Paraguay ou c est le neant total.
Esperons qu il ne faille pas attendre que tous les pays de l emisphere sud elevent leur PIB pour qu ils pretent un jour attention a l environnement. Entre temps, esperons egalement que pour les collectivites locales francaises le developpement durable ait depasse le stade du voeux pieux et de la publicite. Peut etre qu un jour, votre Communaut Urbaine ou votre Mairie annexe eteindra les lumieres inutiles de ses bureaux la nuit...

jeudi 12 mars 2009

Fin de journee a Huanchaco

L outil de travail de David Hasselhof "Alerte a Malibu"




L homme en jaune vend des glaces. On les trouve partout au Perou, et surtout dans les embouteillages a Lima






La peche miraculeuse

















Les Peruviens sont des lovers. On a vraiment l impression que c est la St Valentin tous les jours avec eux





























Le Perou, paradis des coccinelles. On en voit beaucoup circuler







Il s agit d embarcations utilisees par les pecheurs. Importe il y a des centaines d annee de Polynesie









Quand je vous disais que c etait des lovers...










Coca, la boisson officile des pays chauds


Ca tricote






Ici il s agit bien entendu d une eglise. Pas de scoop. Mais c est l occasion de parler de la foi tellement repandue en amerique du sud.
Vu pas mal de secte aussi qui ont pignon sur rue.