jeudi 7 mai 2009

Managua, Nicaragua

Me voici aujourdhui dans la capitale du Nicaragua. Ce que je vois me confirme que ce pays est bien le plus pauvre que j ai traverse depuis 4 mois. C est donc ici que sont gerees les coupures d eau et d electricite. La aussi on voit des panneaux annoncant que la construction de telle ou telle ecole a ete financee par le Japon. Ici aussi c est la meme impression de survie, d extreme pauvrete.
Autant dans les autres pays pauvres, on voyait tout de meme des riches et ultra-riches en Hummer. Autant ici tout le monde parait marcher sur le fil de la vie et s accrocher a l espoir Sandiniste. Les Sandinistes sont aujourdhui au pouvoir mais jusqu a preuve du contraire rien n a change...
Quand j etais entre dans San Jose en bus, j avais eu du mal a croire que j e me trouvais dans une capitale. Mais c est encore pire a Managua. On ne voit aucun coin, aucun batiment signe d un investissement d entreprises etrangeres.
Apres m etre etabli dans l hotel le moins cher (7 dollars tout de meme, une petite fortune), j ai mange puis somnole en regardant TVmonde. Apres je suis sorti du quartier Martha Quesada. Je me susi dirige vers le "centre"... Coince entre un bidon-ville, un bout de periph et des bicoques aux toles ondulees, se trouve le centre-ville de la capitale du Nicaragua... Au milieu des ordures, il s agit en fait d une sorte de terrain-vague avec son centre un oasis : les ruines de la cathedrale, un musee, un petit parc, et un batiment public. Sensation d ireel. Ces batiments doivente tre les seuls de la ville a depasser les 3 metres de hauteur. Rien a voir avec les capitales d amerique du sud. J en viens meme a regretter leur grandeur, leur tumult.
Lorsque je me suis assis sur un banc dans le parc, evidemment il n a pas fallu longtemps pour qu un gamin pieds nus, dont la seule propriete doit etre son t-shirt degueulasse qu il porte depusi des annees, vienne me demander de l argent. Comment expliquer a tous ces gosses de ce continent qu il n y a pas que des riches dans les pays riches? Vaste objet dont j ai abandonne depuis longtemps de developper... La torture financiere et politique qu ont fait vivre les Etats-Unis au Nicaragua a laisse de straces que je redoute difficiles a effacer.
A l heure ou j ecris, un homme dans la bicoque voisine ne cesse de geindre. J ai l impression d entendre les plaintes du Nicaragua tout entier. Le pays le plus pauvres d amerique centrale.

Pour comprendre la situation economique et geopolitique, il faut retourner en arriere et aborder une question cruciale sur ce continent : l imperialisme americain. Il ne s agit pas d anti-americanisme primaire, mais de faits, parfois denonces par des pays europeens dans les annees 80.
Ce quia tue (blesse seulement j espere...) le Nicaragua est peut-etre ce qu il a de plus beau : le lac nicaragua, ou se trouve l ile Ometepe. Ce lac est relie par un fleuve a l ocean antlantique. Et il n est separe que d une 60aine de kilometres de l ocean pacifique. Au tout debut du 20eme siecle, le canal de Panama n existait pas encore. Les USA avaient deja commence a prospecter pour construire un canal qui relierait les 2 oceans. Ils avaient ainsi commence a assoir leur influence en amerique centrale, tandis que leurs homologues Europeens possedaient toujours des colonies. L atout du Nicaragua etait donc d etre un endroit propice pour construire le fameux canal, indispensable pour la marine marchande. Pour aller vite, disons qu apres une epriode d influence politique et d occupation par les Marines, les USA durent quitter le pays. Et c est ainsi que le Panama fut choisi pour revolutionner le transport maritime. Puis les USA furent de retour au Nicaragua. Cette fois ci l objectif etait d eviter un ancrage a gauche du continent. Le pays fut occupe uen nouvelle fois. Le pouvoir politique Nica evidemment a la solde des americains. Vous vous en doutiez, je vous le confirme, G W Bush n a rien invente avec l Irak. Reagan fut un maitre dans l art de destabiliser un pays. Le pouvoir en place etait represente par le dictateur Somoza. Face a lui, dans le role du gentil hihi, Sandino, ancre a gauche. Ce dernier fut assassine par la ruse de Somoza : invite a parlementer, Sandino fut abattu en sortant des montagnes ou il s etait cache. Quant au dictateur Somoza, il fut assassine par le poete Lopez Perez, devenu ainsi heros national.
La periode d occupation americaine prit fin avec la revolution emmenee par les combattants du FSLN (les Sandinistes) et les etudiants. Le depart des USA ne fit pas baisser leur interet pour le Nic aragua, puisqu a partir des annees 70, ils firent tout pour avoir a sa solde le pouvoir Nica. Par exemple, en promettant des 10aine de millions de dollars en cas d election de leur protege. Affame, le peuple s executa. Malheureusement, ces dollars prirent souvent le chemin des poches du President et de ses ministres... Dans les annees 90, le FSLN, parti des Sandinistes prit le pouvoir par les urnes avec Daniel Ortega. Ancien compagnon d armes de Sandino, il perdit apr la suite les elections a 2 reprises, pour finalement retrouver son poste il y a 2 ou 3 ans.
Le ressentiment envers les USA est fort dans la population. C est d ailleurs les Nicas qui ont invente le mot "gringo". En effet, les Marines americains portaient des chemises vertes. Lorsqu ils quitterent le pays dans les annees 70, le slocaux leur criaient "Green, go!".
Il y a quelque sjours, s est tenu un Congres reunissant les Etats d amerique du sud et du nord. En presence d Obama, Ortega a prononce un discours extremement hostile envers les USA. Aujourdhui le Nicaragua s est range derriere le Venezuela de Chavez, Cuba et l Iran. Dans quelques jours, le Congres americain et USA AID tiendront leur seance annuelle pour savoir s ils continuent a aider financierement le Nicaragua.
Il ne faut pas croire que Daniel Ortega est une sorte de petit pere du peuple tout gentil. Des affaires, de corruption, de moeurs, des derives dictatoriales rappelent le destin souvent inneluctable des etudiants revant d un monde meilleur a uen epoque ancienne.
Le parti du President Ortega, le FSLN des sandinistes, reste malgre tout assez populaire. Un Nica m a raconte a Granada comment sa mere est devenue folle pendant les annees d instabilite politique entrainees par la poigne americaine. Le Nicaragua n oublie pas. Et je pense qu il restera pour longtemps rouge et noir, les couleurs du FSLN.

Leon, Nicaragua

(cette photo n est pas de moi)


Retour a la realite dans l ancienne capitale coloniale. Leon est un bastion du Sandinisme (courant revolutionnaire). C est ici que fut assassine le dictateur Somoza par le poete Lopez Perez, devenu heros national.
Apres avoir marche dans le centre, je me suis octroye un vrai resto. Mine de rien ca fait du bien. Mais mine de rien, quand on a peu d argent, ca change pas grande chose. Au menu, sandwich jambon fromage :D
Etape de 24h.

Poneloya, Nicaragua



Sur la plage, un rocher rappelle la foi en amerique centrale


Le hameau coince entre eau et palmiers


L hotel Lacayo. Ma chambre etait la 3eme en partant de la gauche

(ces photos ne sont pas de moi)




Le lendemain de mon arrivee a Catarina, je partais deja pour Poneloya, un village situe sur la cote Pacifique. Plus facile a dire qu a faire...
Premier trajet en bus pour rejoindre Managua. Transfert dans une autre gare routiere avec un bus de la ville : bus bonde, chaleur etouffante, 2 sacs, quel pied... :D
De Managua, je suis alle a Leon. Re trajet dans une autre gare routiere (quelle connerie de construire 36 gares routieres!) en taxi cette fois ci pour 1 dollar.
De Leon, un bus partit d une gare routiere surrealiste pour m emmener a Poneloya. Les 20km furent effectues en 1 heure, bonne moyenne quoi...

Mon arrivee a Poneloya se fit dans une chaleur toujours aussi etouffante. Mais j etais heureux de revoir l ocean! Premier hotel, pas d electricite, mais du culot : 25 dollars...
Je suis alle tenter ma chance a l hotel Lacayo que le guide Lonely Planet annoncait comme tres mal tenue... Mon premier contact visuel avec cet hotel fut le coup de foudre ! Certes, les 2 petits vieux qui le tiennent n avaient pas l air d avoir fait l ecole d hotellerie. Cependant, cette grande batisse en bois, mi saloon, mi maison coloniale, me plut des le premier coup d oeil. J avais l impression que cet endroit ne pouvait appartenir qu a un film d Hitchcock. Et en plus face a la mer. En revanche j ai vite compris pourquoi la nuit etait a 5 dollars... En 4 mois, et je pense pour les 10 prochaines annees, je n ai jamais vu une chambre aussi repoussante. Malgre tout j ai dit oui en voyant ma fenetre en bois donnant sur la plage deserte.
En signant le registre de l hotel, j ai remarque que j etais le premier touriste du mois de mai, et il n y en avait pas eu beaucoup le mois precedent. Je ne sais pas pourquoi mais j etais heureux de vivre ca, dans cette sorte de chateau de cartes pres a s ecrouler subitement. Dans ce village fantome ou la chaleur oblige les gens a rester chez eux.
Apres avoir englouti mon gallo pinto (riz et haricots rouges), je suis parti sur la plage deserte. Pour ceux qui connaissent, ca m a fait penser a Sauveterre. Des courants extremements dangereux et des vagues monstrueuses ont faitq ue j ai principalement profiter du soleil sur le sable. Puis je suis parti marcher les pieds dans l eau jusqu a un hameau hors du temps ou la poignee d habitants se deplace en bateau et vit entre l ocean et une foret de palmiers.

Entre 2 coupures d electricite et d eau, j ai pu prendre une douche. La nuit que j ai passe dans ma chambre de bois a ete plutot amusante... Les planches manquantes du parquet ne sont pas les seuls atouts de l hotel Lacayo, puisque les trous dans le toit vous permettent de vous raffraichir... Eh oui, un bon orage a 2 heures du matin, y a rien de mieux... Oblige de me hisser hors de mon sac de couchage pour envelopper mes affaires dans des sacs poubelles. Et comme je dormais sous les toits, je ne me suis pas endormie seul, au rythme des ballets des chauve-souris, et des bruits inquietants.
Au petit dej, le passage des ecoliers m a rappeler qu on etait encore sur la planete Terre. J ai pris mon petit dej, au rez de chaussee de l hotel, une vaste salle ouverte sur l exterieur, avec du carrelage vieillot et des arcades.
Je crois que je me rappelerai toute ma vie cette ambiance irrelle, hors du temps.

Catarina, Nicaragua

A une 40aine de kilometres de Granada, se trouve Catarina, l un des Pueblos Blancos. On vient de tout le pays pour acheter des fleurs dans ce village. J y suis reste moins de 24h, le temps d aller au belvedere qui offre une vue sur une lagune.
Ca a fait du bien apres l agitation de Granada d etre dans unv illage et une auberge familiale.

Par contre, je sais pas si c est une bonne idee les passages la nuit de voitures municipales lancant au micro des instructions par rappors a la grippe porcine...

Granada, Nicaragua

Apres l ile Ometepe, un rapide mais rude trajet m a amene dans cette magnifique ville d architecture coloniale. Granada possede une place avec palmiers, bancs et echoppes qui servent le chicharron. Il s agit de porc seche, de manioc et de salade. Le tout pour 1 dollar.
Pour des raisons techniques, je ne peux pas mettre en ligne mes photos. Quel dommage puisque Granada est uen ville magnifique. Tellement belle que j y suis reste 1 semaine. Ses rues animees, ses eglises, ses murs colores me manqueront.

mardi 21 avril 2009

Citation

¨L homme se distingue des animaux surtout en ceci, il est le seul qui maltraite sa femelle, mefait dont ni les loups ni les laches coyottes ne se rendent coupables, ni meme le chien degenere par la domestication.¨

Les Vagabonds du rail Jack London




En 2007, 68% des femmes Nicaraguayennes ont declare etre victimes de violences conjugales

Isla Ometepe, Nicaragua

vendredi 17 avril 2009

Du Costa Rica au Nicaragua

Ma derniere etape Costa Ricaine fut le Monteverde et ses forets humides. L objectif de mon trajet en car etait d atterir sur l ile Ometepe, sur le lac Nicaragua, dans le pays eponyme.
Pour ce faire, la recette etait simple et sans alternative : prendre un bus a 4h du matin.
Outre le fait de payer plein pot pour une demi nuit, j avoue que meme si j ai maintenant l habitude de me lever tot, la ca fait beaucoup trop tot. Mais pas le choix.
4h, un bus passe et je le prends avant qu il ne me depose sur la Transamericana, apres 1h30 de route. Je me retrouve au bord de la fameuse autoroute qui relie les deux extremites du continent americain. Avec une bonne heure de retard, le bus Transnica me chope au vol. Le trajet passe rapidement et c est ainsi que sur les coups de 11h on arrive a la frontiere. Deleste de 8 dollars par la douane Nicaraguayenne, j attends ensuite un temps interminable pour les differentes formalites. C est la douane la plus bordelique que j ai pu voir depuis le debut.
Puis 1h plus tard je descends du bus qui file a Managua. Me voila a Rivas, a 10 km de l embarcadere pour l ile. Sous le cagnard, je cherche un ATM, histoire de pas avoir de mauvaises surprises sur l ile. Les defaillances du Credit Agricole m ont appris a faire attention...
C est encore l ete ici, et je suis oblige de retirer mes lunettes, la sueur recouvrant les verres.
Depuis mon reveil a 3h30 du matin, je n ai mange qu un donnuts et une mini-banane. Mais si je veux prendre la lancha (embarcation pour l ile) qui est dans 30 minutes je ne peux pas me permettre d acheter a manger. Je fais plusieurs taxis pour negocier le trajet jusqu a l embarcadere. Certains m ont pris soit pour un rigolo soit pour un americain (les deux peuvent etre complementaires me direz vous). Je partage finalement le prix avec 2 locales.
Le trajet en lancha va durer 1h30 et me couter environ 1.6 dollars.
La principale distraction pendant la traversee est d observer les 2 volcans. L ile doit faire environ 30 km de long. Sa forme ressemble a deux oeufs sur le plat distances. Chaque jaune d oeuf a son volcan. Le volcan Concepcion est toujours en activite. Son homologue Maderas non, mais son cratere est devenu une lagune dans laquelle on peut se baigner.
En arrivant a terre, la temperature n a toujours pas baisse. Arme de mes 2 sacs je vais jusqu a la route et l arret de bus. Un bus doit me laisser dans une autre partie de l ile ou j ai repere une finca, ferme ecologique ou on peut dormir.
Je ne sais pas si c est le bus ou la route qui est le plus en mauvais etat. Qu importe, puisque les paysages sont fabuleux. L ile n est pas grande mais possede des coins differents les uns des autres. Tour a tour on passe au milieu des champs de bananes, des palmiers, des bosquets Vendeens (si si), et surtout la route longe la mer (l eau du lac quoi) bordee par des palmiers.
Au bout de quelque temps (sans exagerer, il aura fallu 1h pour parcourir les 15 derniers kilometres!!!!), le bus me laisse a Santa Cruz (3 maisons) a une intersection.
Sous le soleil, je marche 1km jusqu au panneau annoncant la ferme ecolo "El Zopilote". Quelques maisons sont egalement a ce niveau de la route. Les aimables locaux m indiquent la colline. La ferme est situee en hauteur. Apres quelques litres de sueur laisses parmi les palmiers, j atteins le Graal. Je suis accueilli par un vieil Italien venu creer il y a 7 ans cet endroit.
L ambiance ici c est "compost, recyclage et che guevarra". Etant ici pour voir des choses que je ne vois pas tous les jours, je suis plutot content. L endroit est tres bien tenu, il y a une cuisine collective, des douches Japonaises, un bac pour laver mes fringues (et avec les temperatures qu on a, pas besoin de sechoir!), les gens sont globalement cool.
Achetee en Colombie, ma tente est enfin mise a l epreuve. Extremement simple a monter, elle me permet de ne payer que 2.5 dollars par nuit. Seul souci, sa longueur ne me permet pas d allonger mes jambes... Cette tente a du etre concue avec la taile moyenne des Incas ! (la legende veut que Kapac a creer les Incas dans le voeux d un peuple petit t robuste). Apres avoir emprunte un matelas, je decide d installer ma couche en travers de la tente.
Le jour de mon arrivee, une fille est piquee par un scorpion (mon signe astrologique m a t il devance??).
Les bananes sont gratuites et je decouvre une sorte de bananes rouges. Delicieux. Lorsque le soleil est couche, les grenouilles remplacent les poules dans les allees.
Lorsqu est venu le moment d aller se coucher, je m endors avec le bruit de la savane.
Rien de mieux qu un regime de legumes et fruits, dans un hamac au soleil!

lundi 13 avril 2009

Costa Rica - Monteverde



















Sur cette photo, le serpent tient dans sa bouche une feuille





Ces photos ont ete prises dans la Reserve Naturelle de Monterverde. Il s agit d une foret humide.

dimanche 12 avril 2009

Costa Rica - Volcan Arenal

Cette photo n est pas de moi, mon appareil photo n ayant pas pu prendre de photo potable.
A l exception du cratere, voila ce que nous avons vu






Premier jour : nous avions decide d aller a pieds jusqu a une cascade. La douche froide : l entree etait a 10 dollars...
Pour se consoler nous avons fait le retour en stop

5h de trajet de San Jose a La Fortuna, le village aux pieds du volcan. Le voyage en car a ete egaille par un vieil americain ma foi assez etrange. Le fanfaron etait habille en uniforme de l armee US. Apres s etre installe pas loin de nous aux cotes d une jeune Costa Ricaine, il n a pas arrete de parler du trajet. Il aurait fait la guerre du Vietnam et serait tres tres riche. Le personnage semblait avoir plusieurs facettes. Apres s etre surement rendu compte qu il saoulait sa voisine, il s est arrete de parler. alors qu il voulait jeter par la fenetre un gobelet en plastique, un jeune americain situe juste devant lui lui a propose de facon correcte d attendre la fin du trajet et uen poubelle. Le GI n a visiblement pas apprecie et s est laisse dans une diatribe haineuse et violente 8coups vers le jeune devant). a ce moment la son vocabulaire s est borne a des "Fuck you! fuck you". La compagne du jeune americain a tente de l apaiser avec des mots justes. Mais le vieil americain s est tourne vers elle avec des "Fuck you too bitch!". D autres phrases ont fait marrer pas mal de monde "Oh you don´t love this car he" ou "You don´t know anything to travels". Apres etre calme, il s est relance dans l histoire de sa vie et aparemment son ami Smith l aurait porte jusqu a un hopital au Vietnam...

Une fois a la Fortuna, nouvelles negociations acharnees pour la chambre d hotel. 5 dollars par personne cette fois ci... plutot pas mal !
La Fortuna est un village qui s est pas mal enlaidi a cause du tourisme. Le nombre d hotels et de tour operator est impressionant. Et il y a meme un Burger King ! (Pour etre honnete j y suis alle, et ca fait pas de mal de changer de bouffe des fois)

Le volcan arenal est le plus actif du pays. En 1968, une eruption a tue la majeure partie des habitants de La Fortuna. Depusi ce jour, les eruptions de lave et de pierres sont quasi quotidiennes.
La grosse eruption esta ttendue pour dans les 3 ans. Celle ci sera meurtriere et devastatrice. Le plus craint est la sortie par le crateres des gaz qui brulent l interieur du corps humains. La population y pense... mais pour l instant place au business!
Nous avons pris un tour operator afin d approcher le volcan, et avec un peu de chance voir de la lave...
Une fois le tour achete (nouvelles negociations serrees, et uen nouvelle fois interdiction de dire a nos collegues du jour qu ils payent le double de nous).
Apres avoir fait un tour dans le Parc National, nous nous sommes rendus a l Observatoire. La nuit etait tombee, et soudain des bruits impressionants se sont fait entendre. Tout le monde s est precipite sur la terrasse : de la lave jaillissait du cratere!
Des nuages cachaient le cratere mais nous avons pu voir la lave orange fonce devaler le volcan. Inoubliable.

Costa Rica - Manzanillo






Apres Cahuita, on a continue notre route en descendant encore la cote Caraibes a Manzanillo.
Autre village. Avec la Semaine Sainte, les prix ont augmente... les Costa Ricains sont en vacances et les hotels, restos font grimper le cours du lit ou du poulet-frites...
Apres 1h sous un soleil de plomb, j arrive a negocier un hotel a 25 dollars pour 3, a condition que nous ne le disions pas aux autres clients qui eux payent le double (des fois ca aide de pas etre americain!). Il s agit comme toujours au Costa Rica d une "cabine". Au passage, c est irritant quand les hotels qui se retrouvent dans un guide touristique decident de doubler leurs prix... mais ca leur joue des tours...

Le couple qui tient les "Cabinas Manzanillo" est tres sympa. Ca change de leurs compatriotes. Je ne suis pas le seula le penser : si l ONU publiait un classement des plus cons, le Costa Rica devrait pas etre loin de rafler la mise... Mais heureusement qu il y a des exceptions (ca fait du bien d etre dans le Monteverde depuis hier) !

Manzanillo possede une belle plage, un peu comme a Cahuita. Ainsi qu une Reserve Naturelle. C est dans cette derniere que nous avons fait la connaissance de mesdames Flore et Faune. Avec un big up special aux serpents qui ont fait hurler Sam et Anais hihihi.



Costa Rica - Cahuita

Les vaches sont habituellement tres tres maigres au Costa Rica. Celle ci doit etre uene xception, tant pour son poids que pour sa bosse




















Apres San Jose, il etait temps de voir autre chose au Costa Rica. La capitale du pays est peut-etre la ville la plus repoussante dans laquelle j ai sejourne. Aucun cachet, rien d attachant.
Cahuita est situe dans le sud de la cote des Caraibes. Premiere etape pour Sam et Anais qui m ont rejoint pour 10 jours.
Ce village est tres "rastafari" et plutot marrant. Auparavant les touristes y venaient pour voir un village de pecheurs. Aujourdhui les pecheurs ont ouvert des hotels...

Au village ets colle le Parc National de Cahuita. Y sont preservees la faune et la flore. Apres avoir laisse son identite a l entree, le public peut y acceder. Au programme : trek et plage.
Je ne sais pas si un jour je reverais une plage de reve comme ca. Singes, cocotiers, palmiers, et surtout personne a des kilometres a la ronde!