samedi 14 février 2009

Du Paraguay a la Bolivie

Finalement, et pour te repondre Alex, l idee de marcher et de faire du stop jusqu a la frontiere a ete abandonnee. La meteo annoncait de mechants orages, et la carte routiere n annoncait aucun village pendant les 200 premiers kilometres. On a prefere reporter ca pour un pays ou une region plus propice aux rencontres.
Nous avons toppe un bus qui allait vers Pozo Colorado (village ou carrefour semblable a tant d autres dans ce pays, un peu comme dans le film "Bagdad Cafe"...), d ou un autre bus nous emmenait vers Mariscal, etape obligee pour se faire tamponner le passeport, 200 km avant la frontiere...
Arrives a Mariscal vers 22h, les douaniers nous annoncent que le bus arrive vers 2h. Mariscal doit compter 10 habitants et 20 douaniers. Et heureusement un petit snack. Alors que nous marchons dans la nuit, il nous semble apercevoir un backpacker. Nous faisons connaissance avec Pato, jeune Argentin, guitariste et peintre a ses heures perdues, qui sillonne l amerique du sud. Nous passons la soiree avec lui. Nous nous endormons devant le poste de frontiere. Au passage vive le spray anti moustique !
Chose innatendue, le bus est a l heure. Apres les formalites d usage, nous prenons la route d abord pour couvrir la sorte de zone tampon entre Paraguay et Bolivie. Il s agit d une piste cernee par la vegetation. Nous mettron 5h pour faire les 100 ou 200 km...
Au petit matin, c est l armee Bolivienne qui nous souhaite la bienvenue. Re tampon. Re remplissage de fiche de migration. Et re piste. Dans le bus semi cama (entendez demi couchette), nous faisons connaissance avec les occupants, dont un Autrichien de 70 ou 80 ans qui passe sa retraite a voyager. Il y a egalement quelques amiches dont la communaute est tres importante autour de Santa Cruz en Bolivie. Ceux du car descendent peu avant Santa Cruz. Ils sont accueillis par d autres membres de leur communaute. La petite maison dans la prairie avec salopette pour les hommes, fichu pour les femmes, et cariole pour les chevaux.
Vers 16h, nous arrivons a quelques kilometres de la gare routiere de Santa Cruz. Et la c est le coup de la panne, le retour... La gence est sport et nous paye le taxi. Ereinte par un voyage une nouvelle fois effectue dans la chaleur, nous mettons peu de temps a trouver un hotel. A 2.50 euros nous passerons la nuit face a la gare. Le centre est un peu eloigne mais nous decidons tout de meme de le "visiter". C est sur une petite place remplie de bancs et a l ombre de grands arbres que les contemporrains d Evo Morales se detendent. Et nous aussi. En enlevant mes chaussures et mes chaussettes, je constate qu il va falloir souffrir pour percer la ribambelle d ampoules et de mycoses...
Santa CRuz a pres de 2 millions d habitants. C est une ville qui parait plus riche que la moyenne. J ai eu du mal a compter le nombre de hummers lorsque nous avons traverse le 2 eme anneau de la ville, qui est le qurtier des nouveaux riches.
Le soir une echoppe nous permet de remplir notre ventre. Pour moins d 1 euro, c est une grande assiette de riz pates frites et poulet.
Aujourd hui nous sommes le 15, et nous prenons le car a 16h30 pour Sucre et 17h de trajet!

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