lundi 23 février 2009

Los collectivos







Collectivos, ou bus c est le moyen de transport principal dans les pays que j ai pour l instant fait. Le reseau ferroviaire est quasi inexistant, donc les bus locaux ont leur petite histoire, leurs caracteristiques propres.



Etant donne qu on en a fait notre mode de transport principal, je commence a m y connaitre un peu. Pour vous potentiels voyageurs, voici infos, astuces et recommandations. Avant de commencer, annoncons la nonne nouvelle, se deplacer en bus est tres tres bon marche!



L Argentine, en pays riche, n a pas a se plaindre. Le car utilise entre Buenos Aires et Puerto Iguazu rafle la mise. Mon p tit doigt me dit qu il ne risque pas d etre detronne. Et si en plus vous y ajoutez les routes goudronnees Argentines...



Quant au Paraguay, on a commence fort avec celui qui nous a mene jusqu a Concepcion. Une panne, un moteur demonte puis remonte. Deux fois plus de passagers que de places. Il fallait bien que le Paraguay se detache, en tant qu amoureux de tuning. Tout de meme a noter qu on a eu droit a un bus semi cama pour franchir la frontiere Bolivienne. Le semi cama, c est plus qu un siege inclinable. Malgre ce confort indeniable, vous n echapperez pas aux horaires extensibles et nombreux retards. Parmi les backpackers, lancer des paris sur les heures de retours a venir est uen bonne facon de tuer le temps entre 2 pannes.



Puis vint la Bolivie. Des petits bijoux tout droit sortis des annees 30. Et cerise sur le gateau, des pistes trouees de culs de poules. Malgre que nous ayons emprunte des itineraires souvent principaux, ce n est qu hier soir (enfin ce matin) en arrivant a La Paz que nous avons redecouvert la sensation de l asphalte. Ce sol doux que le voyageur ingenu avait cru oublier. Ce tout petit bruit ronronnant qui vous annonce que vous allez enfin debuter votre sommeil. Dernier inconvenient des bus Boliviens, la reguliere absence de toilettes. Au passage une petite pensee pour une jeune allemande qui avait oublie de faire la grosse comission avant de partir pour Sucre...



Pour finir sur la Bolivie, il existe une route appelee par les locaux eux memes "la route de la mort"... jusqu a il y a 2 jours nous ne savions pas qu il s agissait de la piste a flancs de montagne entre Santa Cruz et Sucre. Nous ne savions donc pas que nous l avons emprunte. Evidemment de nuit, on voit pas grand chose...
NB = les photos ne sont evidemment pas de moi

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